Controverse : “Tous derrière Didier Reynders !”
Une question était au centre des discussions de l’émission Controverse ce dimanche: Didier Reynders peut-il réussir là où tous ont échoué? Tous les protagonistes présents ce midi sur le plateau avaient l’air d’y croire encore.
Autour de la table, personne n’était dupe ce matin. Tout le monde sait que le président du MR, Didier Reynders, doit trouver les mots et la formule pour convaincre.
Benoit Cerhexe, ministre du gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé de l’Emploi, de l’Economie, du Commerce extérieur et de la Recherche scientifique (cdH), était même plutôt optimiste, à condition de ne pas repartir de zéro : “Si cette nouvelle méthode consiste à consulter tous ceux qui ont travaillé, à reprendre un certain nombre d’éléments et à se remettre autour de la table. Je pense que cela va dans le bon sens”, a-t-il indiqué.
Et peu importe les couleurs politiques de l’informateur. Pour Philippe Moureau, vice-Président du PS, le fait que ce soit un libéral plutôt qu’un socialiste n’y change rien: “Quand quelqu’un veut bien se mettre au travail, et que c’est le représentant d’un parti démocratique important, ce serait inconséquent de ne pas le soutenir”, a-t-il estimé.
Sabine Laruelle, ministre des PME, des Indépendants, de l’Agriculture et de la Politique scientifique ne croit pas au miracle, mais reconnait qu’il faut d’ores et déjà se poser une question: “Y a-t-il une possibilité de remettre des partis du nord et du sud autour de la même table?”, a-t-elle demandé, avant de rappeler “qu’il n’y a plus eu ce type de réunion depuis 6 mois”.
Et les Flamands dans tout cela?
Le CD&V, seul parti flamand présent au milieu des francophones par le biais de Servais Verherstraeten (chef de groupe à la Chambre), tente aussi de rassurer: “Il n’y a pas de calcul politique de notre part. On nous reproche que nous voulons provoquer des élections. Nous ne le voulons pas! Et il faut ajouter que pour provoquer des élections, on a besoin du vote du parlement”.
“Quand le pays est dans la situation dans laquelle il se trouve, réfléchir et avoir des stratégies qui sont liées uniquement ou principalement par rapport aux prochains résultats électoraux de son propre parti, cela n’est pas responsable”, a pour sa part déploré Christos Doulkeridis, secrétaire d’Etat à la Région de Bruxelles-Capitale.
Malgré les déclarations de bonnes intentions faites par les politiques, la menace de nouvelles élections était bien réelle.
Source : RTLINFO.BE