Les Flamands sont critiques sur l’accord francophone
Les présidents de partis francophones ont révélé leur projet commun d’organisation des nouvelles compétences en matière de santé, d’aide aux personnes et d’allocations familiales.
Les présidents de parti ont finalement choisi un schéma qui intègre deux préoccupations. Ils ont convenu que toutes les compétences liées à la santé (sauf la médecine préventive pour les enfants et les hôpitaux universitaires) ainsi que les matières relevant de l’aide aux personnes, y compris celles qui avaient déjà été transférées dans le passé, seraient confiées à la Région wallonne d’une part et à la Commission communautaire francophone (Cocof) de l’autre. Pour Bruxelles, et dans un second temps, les présidents francophones proposent que le plus grand nombre de ces matières sociales passent à la Commission communautaire commune (Cocom), gérées paritairement par les francophones et les néerlandophones de Bruxelles. De la sorte, des politiques unifiées seraient menées sur tout le territoire régional, à l’instar du modèle choisi pour les allocations familiales.
Mais pour assurer la cohérence entre la Wallonie et Bruxelles, PS, MR, CDH et Ecolo ont aussi convenu de mettre en place une structure permanente de concertation qui serait saisie chaque fois qu’une Région souhaite changer sa législation.
Encore faut-il que les partis flamands acceptent le schéma proposé. Ils n’ont pas encore été consultés formellement. Leur avis est cependant crucial puisqu’ils sont à la manœuvre à Bruxelles. Or, les premières réactions de leur part ne sont pas les plus réjouissantes. On n’ose imaginer ce qui se passera si la N-VA devait se rendre incontournable à Bruxelles en mai 2014.
Source : Carrefour / La Libre 20 Septembre 2013