Bart De Wever : “Il est temps de faire la transition vers le confédéralisme”
De nombreux militants nationalistes ont participé au meeting organisé à Anvers par la N-VA. Bart De Wever a annoncé ses priorités pour 2013: “Préparer le confédéralisme que le parti veut instaurer après les élections législatives de 2014”.
La N-VA veut profiter de l’année à venir pour préparer le pays au confédéralisme que le parti veut mettre en place après les élections de 2014, a indiqué samedi Bart De Wever lors de la traditionnelle fête de nouvel an du parti.
“2013 est l’année idéale pour mettre cela en oeuvre”
La N-VA veut passer au confédéralisme en 2014 et élaborera donc pour cela en 2013 la proposition qu’elle fera aux électeurs. “2013 est l’année idéale pour mettre cela en oeuvre. Parce que, qu’est-ce que l’on obtient en mélangeant les chiffres de 2013? Justement, 1302 (en référence à l’année de la Bataille des Eperons d’Or, ndlr)”, a souligné Bart de Wever. “Notre message porte sur l’évolution vers une Flandre forte dans une Europe forte. C’est la clé pour une vraie démocratie et une bonne gouvernance. C’est l’outil pour faire enfin les choix nécessaires pour notre prospérité et notre solidarité. Des choix qui sont devenus plus qu’urgents. Il est temps. Il est temps pour l’ambition. Il est temps de faire, après les échecs de 2007 et de 2010, un grand pas en avant. Il est temps, en 2014, de faire la transition vers le confédéralisme”, a-t-il ajouté.
“Allons-nous avec Di Rupo vers une pression encore plus grande des travailleurs ? “
Le choix sera clair en 2014 pour l’électeur flamand, selon le président de parti. “Allons-nous avec la N-VA pour un changement nécessaire ou allons-nous avec Di Rupo vers une pression encore plus grande des travailleurs ? ” La N-VA est actuellement dans une bonne position après le succès rencontré aux élections communales, remportant ainsi 59 places de bourgmestres, 286 d’échevins, 43 de présidents de CPAS et plus de 1.800 mandats locaux.
Il s’en prend violemment au mouvement chrétien ouvrier
Bart De Wever s’en est également pris assez violemment au mouvement ouvrier chrétien (ACW) qu’il accuse d’avoir trahi les épargnants dans le dossier Dexia. Préalablement à la soirée, le ACW avait ouvertement critiqué le programme économique de De Wever, l’estimant trop peu attentif aux personnes vulnérables.
Source : RTLINFO.BE