Considérations fausses et irrespectueuses dans une proposition de décision
Intervention de Sophie Stone-Wilmès pour UF (septembre 2013)
Lors du vote en Conseil Provincial sur un nouvel accord de coopération antre les communes et la province dans le domaine sportif Sophie Stone-Wilmes est intervenue au nom de UF sur la note accompagnant le projet de décision :
Sous l’intitulé « données factuelles » on peut lire que ” ce n’est pas seulement à cause du caractère multiculturel et urbain de leur société mais surtout à cause de la situation particulière des néerlandophones qui également au niveau sportif ne reçoivent pas assez de la part des autorités communales et des administrations qu’il est prévu que dans les 6 communes à facilités de la périphérie flamande que l’accord de coopération puisse être signé par un conseil du sport néerlandophone ou la vzw de Rand.”
UF s’étonne et est en total désaccord avec cette déclaration. Ceci pour différentes raisons :
– Premièrement: on ne peut certainement parler ici de faits mais bien d’un point de vue subjectif, qui plus est, incorrect. L’objectif est ‘il d’insinuer que les néerlandophones des communes à facilités reçoivent moins que les autres ? Les majorités de ces communes travaillent au bénéfice de tous de manière égale, qu’ils soient francophones, néerlandophones ou qu’ils parlent n’importe quelle langue. Ce n’est pas seulement leur choix, c’est une obligation. Si l’objectif de cette incise n’était pas d’insinuer que les néerlandophones sont discriminés alors il faudrait changer le mot « néerlandophones » par « habitants ». Quand même… même avec ces changements ceci reste très irrespectueux vis à vis des gestionnaires de la commune (majorité politique et administration)
– Deuxièmement: donc, d’après ce texte : « puisque les néerlandophones ne reçoivent pas assez d’attention de la part des dirigeants et de l’administration de ces communes, la vzw De Rand ou un conseil de sport néerlandophone local » peut signer l’accord de coopération. A nouveau… travaillons nous seulement pour les néerlandophones ? Est-ce que cet accord est à l’avantage unique ou principalement des néerlandophones ? Nous espérons que non. Il faut se rappeler que dans le cadre de ces accords, des activités seraient organisées par la province et les communes. Ces activités doivent donc être proposées dans les deux langues.
– Je ne vais pas de longuement m’arrêter sur le commentaire “aussi sur le terrain sportif “qui induit que il y a d’autre domaines dans lesquels les autorités communales et l’administration ne fait pas assez pour les néerlandophones. Ce point de vue subjectif dépasse également les limites de ce qui est acceptable. Si l’on veut que les communes à facilités participent à ce programme, on doit donner une chance à la communication positive entre les différents acteurs. Ceci n’est certainement pas la bonne entrée en matière.
Nous sommes conscient que le vote se porte sur la décision et non pas sur les considérations de la note explicative. Nous demandons malgré tout que la première partie de ce paragraphe soit supprimée. Ceci ne change rien à l’accord même et sera un bon pas dans la bonne direction. »
La proposition a été rejetée par la députation avec l’appui remarqué de la conseillère provinciale Windels-Van Rompuy également échevine à Rhode-Saint-Genèse.