Maingain : “Le nationalisme est la tare politique de la Flandre”
Il est temps que les Francophones durcissent leur discours et se fixent des objectifs forts, en commun, sur le plan économique et social, indique samedi le président du FDF, Olivier Maingain, dans La Libre Belgique, réagissant au fait que les négociations n’aboutissent toujours pas.
Olivier Maingain oppose au nationalisme flamand une unité de la Wallonie et de Bruxelles qui englobe tous les aspects communautaires, économiques et sociaux et estime que la Fédération Wallonie-Bruxelles est la garante de l’unité et de l’intérêt de tout ce qui est commun aux Wallons et aux Bruxellois. “Tout le reste, c’est le début de notre affaiblissement irrémédiable”, indique-t-il, ajoutant “on ne pourra faire jeu égal avec la Flandre en divisant Bruxelles et la Wallonie”.
Pour Olivier Maingain, la Fédération Wallonie-Bruxelles a “en tout cas la capacité, si nécessaire, et a fortiori si le courant séparatiste l’emportait en Flandre (…) d’assumer ensemble un avenir commun”. Selon le président du FDF, les francophones n’ont jamais imposé aux nationalistes flamands de supporter les conséquences de leurs choix.
“Aussi longtemps qu’on ne leur dira pas: si vous voulez aller là, voilà ce que vous allez subir, je dis bien subir en conséquence, ils considéreront qu’ils peuvent gagner à tous les coups”. Et d’ajouter encore que selon lui “le nationalisme flamand est une tare politique que la Flandre traîne depuis des décennies”.
Source : RTLINFO.BE