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L’asbl Carrefour des associations locales vous invite à la Conférence – débat
QUEL AVENIR POUR LES FRANCOPHONES DU BRABANT FLAMAND ?
Vincent de Coorebyter (CRISP)• Christian Behrendt (ULG)
Pierre Olivier de Broux (FUSL)• Animée par Jacqueline Liesse
MARDI 26 FÉVRIER 2013 à 20H
Entrée libre
Auditoire Central E, Louvain en Woluwe, 51, av Emmanuel Mounier,
1200 Woluwe Saint Lambert (Parking Mounier, en haut de l’avenue)
Les francophones du Brabant Flamand à la croisée des chemins…
- Après la scission de BHV, quelle pacification ?
- Après les dernières communales et provinciales, quelles indications pour les prochaines législatives et régionales ?
- Quel futur culturel et politique pour les francophones du Brabant Flamand ?
- La périphérie a changé et continue de changer de + en + vite, repli ou sursaut des francophones du Brabant ?
- Après la déflamandisation et la francisation du Brabant flamand : place à l’internationalisation, avec quelle place pour les francophones ?
C’est à toutes ces questions et aux vôtres que tâcheront de répondre nos 3 invités.
Dites-le nous dès à présent :
CARREFOUR.BE
Boite postale 44
1640 Rhode
redaction@carrefour.be
« La scission de BHV était inscrite, non dans les astres, mais dans les sédimentations historiques fortes de Belgique, dont les secousses linguistiques ne sont pas ressenties avec la même ampleur et la même profondeur au Nord et au Sud du pays. Le mouvement flamand n’est pas seulement mieux structuré que son homologue
francophone, il a surtout une mémoire particulièrement vive des humiliations dont il s’estime le dépositaire, et il n’a de cesse d’engranger sans jamais reculer. La transformation du pays au plan linguistique n’est que faussement symétrique, unilinguisme ou bilinguisme n’ayant pas le même sens pour chaque communauté.
La périphérie bruxelloise, qui est une partie de la Flandre, n’a pas d’équivalent dans la partie francophone du pays, ce qui restreint encore les marges de manœuvre politiques ».
Vincent de Coorebyter (CRISP)
« La scission de BHV a certes soulagé certaines revendications symboliques (scission de l’arrondissement électoral, nomination des bourgmestres des six communes à facilités), mais a également créé de nouveaux foyers de tension potentiels (BHV judiciaire, composition du Sénat), et en a laissé d’autres de côté, en les confi ant principalement à la juridiction du Conseil d’État (circulaires Peeters). Il est probable que la voix des francophones du Brabant flamand, hors des six communes, devienne politiquement inaudible. La politique de fl amandisation du Rand paraît d’ailleurs s’adresser de moins en moins aux francophones du Rand, et de plus en plus aux « allochtones » socialement défavorisés et aux étrangers issus de l’immigration plus élitaire engendrée par le rôle de capitale européenne de Bruxelles. L’avenir des francophones du Brabant flamand, hors communes à facilités, oscille donc vraisemblablement entre une adaptation linguistique, déjà largement assumée
par la plupart d’entre eux, et le bénéfi ce de libertés culturelles et linguistiques juridiquement inattaquables, mais pratiquement bien souvent mise à mal par les autorités locales ».
Pierre Olivier de Broux (FUSL) E.R. Leopold Sechehaye, Clos des chasseurs 8, 1150 Woluwe Saint Pierre.
Source : Carrefour.be – Alain Carlier