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Cinq échevins de l’enseignement francophone veulent un décret francophone

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Ils demandent au Parlement de la Communauté fran­çaise de prendre un décret pour confirmer sa compé­tence en matière d’inspection scolaire dans les écoles francophones des communes à facilités. Les cinq échevins (Crainhem. Wezembeek, Rhode, Linkebeek et Drogenbos) demandent également à la Commission Wallonie-Bruxelles, chargée de se pen­cher sur le futur des institutions francophones du pays, de réfléchir à une solution permettant à la Communauté française d’étre pleinement compé­tente pour organiser et financer cet enseignement francophone.

Cette prise de position est intervenue quelques jours après le vote par la commission de l’enseignement du Parlement flamand de la proposition de décret permettant à l’inspection scolaire néerlandophone de contrôler les écoles francophones des communes à facilités.

Hormis Christian Van Eyken pour l’UF, et Groen, les autres partis (flamands) avaient donné le feu vert à ce projet de décret qui n’est qu’une nouvelle concrétisation de la politique d’agressions répé­tées que mène le gouvernement flamand depuis plusieurs années.

Aujourd’hui plus que jamais, aux yeux des cinq échevins, le détermination à mettre à mal la spécifi­cité d’un réseau d’enseignement francophone, (2731 élèves au 1/1/2008), dont la qualité des cours dis­pensés et l’encadrement sont reconnus, est révélatrice de l’état d’esprit de la Flandre à remettre en cause de manière rien négociée des accords institutionnels antérieurs.

Pourtant la Flandre bénéficie depuis 1988 d’une dotation fédérale pour financer l’enseignement fran­cophone. L’inspection pédagogique des classes primaires et maternelles du régime linguistique fran­çais situées en région de langue néerlandaise, est assurée par les membres de l’inspection de la Communauté française, sur base des protocoles d’accord conclus entre les deux Communautés en 1970, 1973 et 1977.

Par rapport au contenu du décret flamand, les échevins n’acceptent pas non plus le principe d’un protocole signé avec des centres PMS flamands qui entraînerait inévitablement des aberrations et conséquences inacceptables dans la relation enfant et personnel spécialisé en psycho-pédagogie.

Source: Magazine UF (Union des Francophones) Avril 2008

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